Julien Duranville et Arthur Vermeeren, même combat, mais approche différente
Seul l'un des deux jeunes Belges poursuivra l'aventure en demi-finale de Ligue des champions.
- Publié le 16-04-2024 à 13h36
Les points communs sont nombreux. Nés en 2005 et 2006, Arthur Vermeeren et Julien Duranville sont considérés comme les futures stars du football belge. Surclassés même en sélections de jeunes, ils ont découvert le niveau professionnel au même moment, au début de la saison 2022-2023. Leurs choix ont ensuite été différents. L'un a attendu d'exploser dans son club avant d'être transféré à l'étranger, l'autre a décidé de franchir l'étape douze mois plus tôt, dès que l'occasion s'est présentée. Mais aujourd'hui, leur galère est similaire.
Seulement trois petites minutes avec l'équipe première pour Duranville depuis son retour de blessure ; à peine trois maigres montées au jeu pour Vermeeren. “Il faut rester patient, positive Duranville, qui, à la différence de Vermeeren, doit actuellement se concentrer sur ses performances physiques en priorité. Moi, je reviens de blessure, donc il faut faire attention. Mais dans tous les cas, il faut se faire confiance et la suite viendra parce que nous sommes encore jeunes.”
L'autre différence, c'est le degré d'adaptation. Arrivé en janvier 2023 à Dortmund, Duranville a déjà douze mois d'avance sur Vermeeren malgré ses blessures à répétition qui l'ont empêché de se montrer sur les terrains. L'ancien Anderlechtois connaît déjà bien le vestiaire, la ville, son environnement et prend des cours d'allemand depuis de longs mois. Vermeeren, de nature plus introvertie, n'a de son côté pas encore digéré l'énorme choc culturel et footballistique entre l'Antwerp et l'Atletico Madrid.
Il faut se faire confiance et la suite viendra.
Si l'apprentissage de Duranville se poursuit également avec les U19 du BVB (il a d'ailleurs encore été décisif ce week-end), Vermeeren se concentre par ailleurs uniquement sur l'équipe A, où la concurrence est énorme. Notamment avec Rodrigo De Paul et Marcos Llorente, deux profils très physiques capables de déployer énormément d'intensité. L'Anversois, lui, a prouvé avec les Diables rouges qu'il possédait aussi un gros moteur, mais l'écart avec ses coéquipiers est encore trop grand.
Pour l'ailier de 17 ans et le milieu de 19 ans, la fin de saison ne devrait pas marquer de véritable changement. Nul doute par contre que leur importance grandira dès l'été prochain. Rappelons que les grands clubs recrutent généralement de tels jeunes en sachant pertinemment qu'il leur faudra 6 à 12 mois pour les préparer.